Ginette Karirekinyana (1) starts off with some introductory remarks on the philosophy of humanism and goes over to paint a grim but realistic picture of women's labour migration using Lebanon as an example. Of interest I find her contributions to describing the interactions between countries, which are never brought to the fore: "Qui sont les passagers de compagnies aériennes desservant l’Afrique vers le Liban et le Liban vers l’Afrique ?" Commercial activity in some parts of
Less inspiring is her attitude as a whole:
... Que ce soit celle de l’Europe de l’Est, celle de l’Afrique, celle des Philippines, ou même celle du Nord dont les conditions sont précaires, elle se retrouve nécessairement au bas de l’échelle sociale, subissant la loi de l’exploitation du monde actuel. Pendant qu’on parle de l’affranchissement de la femme, elle n’a d’autre choix que celui d’endurer le poids de l’interaction socio-économique du monde globalisé, le besoin d’argent oblige. Même dans les sociétés où la femme bénéficiait d’un statut honorifique dans certaines circonstances, le trafic d’êtres humains auquel nous assistons aujourd’hui rappelle et radicalise le mécanisme de la discrimination à l’égard de la femme. On ne se trompe pas en disant que la mondialisation patronne la réification de la femme à grande échelle. Elle est celle qu’on peut acheter pour ses services et dont on peut disposer à sa guise, faisant d’elle un moyen de production en échange de promesses dérisoires...
No choice but to be exploited, no will but necessity, no agency but the passivity of being trafficked away, Ginette Karirekinyana does not leave these suffering women much space to act, (I won't even dare say rebell...) and thus seems to appeal to our humanism to liberate them. Worse, she leaves the last words of her article to a (white, male, colonialist, French) politician, who I personally doubt will do them much good, as Europeans tend to do.
The text appeared in: Marie-Hélène Parizeau et Soheil Kash (Dir.) (2002) De l’inégalité dans le dialogue des cultures. Mondialisation, santé et environnement. Québec, Presses de l’Université Laval, Collection Bioéthique critique.
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(1) Ginette Karireniyana est titulaire d’une maitrîse en Philosophie obtenue à l’Université Catholique d’Afrique centrale à Yaoundé-Cameroun, d’un DEA en Philosophie obtenu à l’Université Saint Joseph. Elle est membre-étudiant de l’Institut d’Éthique appliquée (IDEA) à titre d’étudiant au Diplôme d’Études Supérieures Spécialisés (DESS) en Éthique appliquée. Elle finalise sa thèse portant sur « Intersubjectivité et Humanisme pour une éthique de la responsabilité ».